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centrales nucleaires - Page 5

  • Audits européens de sûreté nucléaire : Greenpeace publie son analyse et sa contre-expertise

    L'association Greenpeace rend publique son analyse de la sûreté des centrales nucléaires.

    Voici un large extrait  de ce compte-rendu :

    Nuclear-stress-tests.jpg

    (...)

     

    En France : zoom sur Fessenheim, Gravelines et Cattenom

    Le rapport reprend les principales failles relevées par l’ASN et sur lesquels les exploitants devront travailler pour chaque famille de risques analysée : risque sismique, risque d’inondation, perte des systèmes électriques, perte des systèmes de refroidissement et enfin la gestion d’une crise nucléaire.

    Pour chaque site analysé, les experts relèvent :

    Fessenheim :

    La résistance à un séisme des structures destinées à protéger la centrale d’une inondation n’a pas été analysée dans les stress tests
    L’ASN a demandé à EDF d’évaluer précisément le niveau d’eau qui inonderait le site de Fessenheim si jamais la digue qui le sépare du canal d’Alsace venait à céder
    L’épaisseur du radier ne permet pas de confiner le corium en fusion pendant plus de 24 heures, délai au delà duquel le corium aura transpercé la dalle de béton
    Fessenheim (comme a Gravelines) est particulièrement sensible aux agressions externes dans la mesure où il n’y a qu’une simple enceinte de confinement avec un liner (paroi métallique de 6 mm d’épaisseur).

    Gravelines :

    La centrale de Gravelines doit effectuer un certain nombre d’améliorations sur la prise en compte du risque sismique, les travaux qui avaient déjà commencé sur le réacteur n°1 s’achèveront sur les 5 autres d’ici à 2017
    L’ASN a demandé à EDF de mener des études additionnelles sur la tenue des murs du canal au risque sismique notamment afin de s’assurer du maintien du système de refroidissement assuré par ce canal
    La centrale n’est pas protégée contre une éventuelle fuite de gaz toxique sur un site voisin qui nécessiterait l’évacuation des travailleurs de la centrale

    Cattenom :

    A l’inverse des deux autres centrales, la centrales dispose d’un double niveau de confinement avec deux parois en béton, ce qui la rend plus résistante aux agressions extérieures. En revanche l’absence de liner métallique interne la rend plus exposée aux agressions internes comme une explosion d’hydrogène

    Mais les experts de Greenpeace sont allés au delà du travail de l’ASN, soulignant au sujet des réacteurs de 900 MW et de 1300 MW que :

    Le vieillissement des centrales peut jouer un rôle dans l’aggravation du phénomène accidentel voire provoquer le phénomène accidentel, comme par exemples les micro fissures découvertes sur la cuve du réacteur n°1 de Gravelines
    L’usage de gaines de combustibles en zirconium joue un rôle non négligeable dans le rejet d’hydrogène et le risque d’explosion en situation de dénoyage des combustibles (les assemblages combustibles ne sont plus submergés dans l’eau mais sont à l’air libre)
    De même le recours à la sous-traitance n’a pas été traité de façon à parvenir à le conclusion qu’il était compatible avec la sûreté et la radioprotection

    Les tests de résistance auxquels sont soumises les centrales nucléaires européennes ne sont pas fiables. ils ne semblent constituer, pour l’instant, qu’une tentative pour restaurer la confiance dans le nucléaire…

    Face aux conclusions de l’étude commandée par Greenpeace, la fermeture immédiate de Fessenheim s’impose. Greenpeace souhaite que l’ASN travaille sur les nivaux de risques et de dangerosité… afin d’identifier les autres fermetures nécessaires.

  • Nucleaire : le danger principal viendra de ...

    Un militant de Greenpeace a réussi à survoler la centrale du Bugey ce matin, démontrant l'insuffisance de la protection aérienne pour les centrales nucléaires.

    Comme  l'écrit Greenpeace, "Ce survol illustre la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales ! "

    Il est consternant de constater que, dans ce domaine très sensible, les autorités réagissent souvent après coup, et n'anticipent pas tous les accidents possibles. On a vu après Fukushima l'agence de sûreté nucléaire exiger des travaux importants de mise en sécurité des installations françaises. A Fessenheim, construit en zone à risque de séisme, il faudrait installer un radier sous la centrale, ce qui représente un coût considérable. On est consterné de voir qu'il a fallu un drame au Japon pour sécuriser des centrales qui fonctionnent depuis des décennies. Les tremblements de terre ne sont pourtant pas des inventions nouvelles.

    Greenpeace met l'accent sur une autre faiblesse, la chute provoquée ou accidentelle d'un avion sur le dôme d'une centrale. Souvenez-vous après les attentats du 11 septembre des batteries anti-aériennes avaient été installées à Chooz. Ce point faible est repertorié, mais les responsables ne veulent pas le reconnaître et en tirer les conclusions qui s'imposent.

    Les responsables d'EDF affirment qu'aujourd'hui les sécurités ont bien fonctionnée, car le militant a été rapidement arrété. Le but n'était pas de ne pas se faire repérer, au contraire. Par contre il vient d'être démontré qu'un survol de la zone "sécurisée" est possible et à partir de là de nombreuses failles peuvent être ouvertes.

    Sur une installation aussi complexe qu'une centrale nucléaire, le risque zéro ne sera jamais possible. Une erreur humaine, une défaillance technique, une malveillance ou un attentat, un phénomène naturel inhabituel, ou la combinaison de plusieurs de ces éléments, comment serait-il possible de se prémunir contre tout cela ?

    Si cela est également vrai pour toutes les installations conçues et pilotées par l'homme, aucune autre ne présente les mêmes dangers en cas d'accident.

    Faut-il rappeler qu'après Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, nous ne sommes plus dans le fantasme de quelques illuminés, mais dans une dure réalité.

    Après les USA, l'ex URSS et le Japon, faudra-t-il attendre un accident de ce niveau en Europe avant que nos dirigeants décident enfin de sortir du nucléaire.

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    © Lagazeta / Greenpeace

  • Chernobyl day : du 26 au 29 avril, des actions partout en France pour sortir du nucléaire

    Entre le 26 et 29 avril prochain, des dizaines d’actions pour la sortie du nucléaire auront lieu dans toute la France, à l'appel du Réseau "Sortir du nucléaire". Quatre jours pour un seul objectif : en commémorant les deux catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima, rappeler les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite.

    Le 26 avril, juste entre les deux tours de l’élection présidentielle, la catastrophe de Tchernobyl entrera dans sa 27ème année. Il y a quelques jours, le réacteur n°2 de la centrale de Penly en Seine-Maritime a connu un incendie et une fuite très inquiétants...(1) Pourtant, le nucléaire et la problématiquebanderole-fukushima2-ff28d.png énergétique sont les grands absents de la campagne présidentielle.

    En mars dernier, 60 000 personnes se sont donné la main pour former une immense chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Mais la chape de plomb du lobby nucléaire continue de peser sur les médias et sur la campagne. En commémorant l’anniversaire de la afficheA4-vignette.jpgcatastrophe de Tchernobyl, qui intervient quelques semaines seulement après celui de Fukushima, le Réseau "Sortir du nucléaire" n’a qu’un objectif : rappeler à tous, et notamment aux deux derniers candidats en lice pour les Présidentielles, les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite. Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !

    À cette occasion, des actions auront lieu partout dans le monde. En France, du jeudi 26 au dimanche 29 avril, le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne des journées d’action sur l’ensemble du territoire. Plus de 75 évènements sont d’ores et déjà prévus en France, mais des dizaines sont encore en cours de programmation. Nous vous invitons à les consulter sur notre site : www.chernobyl-day.org/actions et comptons sur votre relai durant ces quatre jours de mobilisation antinucléaire !

    tchernobyl-nuage.gif

  • Japon : Faut-il remettre en service les centrales nucléaires ?

    Après la catastrophe de Fukushima, rien ne sera jamais plus pareil dans le Japon nucléaire.

     

    4highres_00000402774870.jpgLe pays avait déjà payé un très lourd tribut au nucléaire, suite au bombes lâchées sur Hiroshima et Nagasaki. Malgré le sentiment de rejet ressenti par la population pour tout ce qui touche au nucléaire, de nombreuses centrales ont été installées dans le pays. 54 centrales ont été construites et elles représentaient 28 % des besoins en énergie du pays. Après la catastrophe de Fukushima, elles n'ont pas redémarré après les arrêts techniques de maintenance. : les populations et les élus locaux s'y sont opposé. Le gouvernement veut rouvrir deux centrales pour assurer le fonctionnement de la climatisation dans les mois d'été. Il se veut rassurant sur la sécurité, mais sa parole et celle des compagnies d'électricité ne sont plus crédibles.

    Voici un commentaire du journal "Le Matin" de Suisse :

    Le complexe atomique d'Oi est exploité par la compagnie Kansai Electric Power qui est actuellement privée de l'ensemble de ses réacteurs nucléaires. Selon elle, elle risque de souffrir d'une insuffisance de courant de 20% cet été au moment des pics de consommation si une partie de ses installations ne sont pas relancées.

    «Des études indépendantes montrent qu'il n'y aura pas de pénurie d'énergie», a pour sa part réagi Wakao Hanaoka, un militant de Greenpeace Japon.

    Les réacteurs 3 et 4 d'Oi avaient respectivement été stoppés en mars 2011 et juillet 2011 pour entretien de routine, obligatoire tous les treize mois. Ils n'avaient pu être réactivés après les délais habituels d'inspection, le précédent gouvernement, de Naoto Kan, ayant imposé une nouvelle batterie de tests de résistance.

  • Peut-on se passer du nucléaire?

    Dans quelques pays, l'énergie nucléaire représente une part importante de l'énergie produite. Les partisans du nucléaire affirment souvent qu'il n'est pas possible d'en sortir, sauf à "revenir à la bougie"

     

    Au Japon, la catastrophe de Fukushima a totalement changé la donne. Le pays comptait 54 centrales nucléaires, ce qui est considérable. Suite à la catastrophe, les centrales ferment petit à petit, et bientôt une seule restera en service. La population et les élus locaux refusent la remise en service des centrales stoppées pour maintenance. Pourtant l'économie du pays continue de tourner et les habitants n'ont pas arrêter de vivre.

    D'après Romandie.com "Pour assurer l'approvisionnement, le Japon a lancé un plan d'économie devant réduire la consommation de 15 %. Beaucoup d'entreprises ont réussi à faire des économie bien plus importantes. Le grand groupe de communications Softbank a réussi en moyenne à réduire la consommation dans ses bureaux de près de 40 % La Citibank, selon la FSE, a pu réduire sa consommation de près de 20 % à son siège central de Tokyo. Les ménages ont également été priés de réduire leur consommation de 15 %.

    L'Allemagne a de son côté fait le choix de sortir du nucléaire. Ce choix politique s'accompagne d'un développement important des énergies renouvelables, en particulier le solaire et l'éolien.

    images?q=tbn:ANd9GcSIbBLGIFFInPPRcFlxTkFuBGz_mW-dxCJgHBVGE2JSM7WsMfPvCertains ont voulu faire croire que l'Allemagne investissait massivement dans des centrales à charbon pour compenser le déclin du nucléaire. En fait le pays construit de nouvelles centrales moins polluantes que les anciennes. Mais la part des énergies fossiles n'augmente pas pour autant. Une récente étude le montre, citée par "la Tribune".

    Il est donc tout à fait possible pour un pays fortement industrialisé de sortir du nucléaire, même en urgence et d'autant plus quand il s'agit d'un choix maîtrisé.

    En France, le débat électoral ignore pratiquement l'écologie, et les électeurs ne sont pas appelés à donner leur avis sur ce point fondamental pour leur avenir. Faut-il s'étonner alors que le débat tourne à un combat sur les capacités supposées des candidats que les élections apparaissent ne pas  vraiment répondre aux attentes des citoyens.

  • Leucémies et centrales nucléaires : que dit l'étude de l'INSERM ?

    La publication d'une étude de chercheurs sur le nombre de cas de leucémies chez les enfants qui vivent près des centrales nucléaires a fait naître de nombreux commentaires.

     

    Cette étude a été menée par une équipe de l'INSERM, et peut être considérée comme sérieuse car ni la façon dont elle a été réalisée ni ses résultats ne sont contestés, que ce soit par les pro ou les anti-nucléaires.

    Inserm.jpgLes résultats ont été publiés en anglais (voir ici), et sont donc assez difficiles à étudier, d'autant qu'il ne s'agit pas d'un article "grand public".( voir la note de l'INSERM)

    Ce qui fait que beaucoup de commentaires se basent sur la dépêche de l'AFP, qui ne reprend qu'une partie du document.

    Une première lecture rapide du texte original fait apparaître que les gros titres de la presse ne reflètent pas l'essentiel  des conclusions des auteurs du travail.

    La vision que l'on a, au survol des articles de presse et des commentaires, est une augmentation des leucémies, liée aux centrales nucléaires.

    En fait, si l'on considère cette étude comme valable, il faut  voir ce qu'elle décrit vraiment.

    • Pour la période 1990-2007 qui est celle de l'étude, il n'y a pas d'augmentation des cas de leucémies près des centrales (24 cas observés, alors que dans population comparable on devrait en trouver 21 , différence trop faible pour avoir un sens).
    • Cette durée a été scindée , pour étudier deux périodes :

              -2002-2007 où il y a une augmentation

               ( 14 cas observés pour 7,4 attendus)

              -1990-2001 où il y a une diminution       

              ( 10 cas observés pour  13,6 attendus)

    L'augmentation du nombre de leucémies ne porte donc que sur une faible partie de l'étude (6 ans sur 17 ). Le nombre de cas (peu élevé) ne peut pas donner une forte certitude dans l'analyse statistique.

     

    En dehors des chiffres, les auteurs donnent leur avis sur les causes de l'augmentation des cas constatés entre 2002 et 2006. Pour eux, cette hausse n'est pas reliée aux rejets des centrales et ce pour plusieurs raisons:

    • Ils considèrent que ces rejets sont trop faibles pour avoir une incidence réelle, en particulier en fonction de la radioactivité naturelle.
    • Ils trouvent que les cas de leucémies près des centrales ne sont pas plus importants dans les zones où les rejets prédominent.

     

    Les auteurs demandent donc des études complémentaires, car ils estiment que cette augmentation doit être confirmée par des études à plus grande échelle. Ils réfutent un lien entre les leucémies observées et le rejets des centrales nucléaires.

    Cette étude pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. En particulier elle n'ajoute rien à laarchive-darek-szuster.jpg recherche des causes des leucémies, qui sont probablement multiples (génétiques, environnementales, infectieuses ?,...)

    Elle ne remet pas en cause la dangerosité des centrales, en particulier en cas d'accident, et ne se penche pas sur le transports et le stockage des déchets. Elle porte sur une période de 17 ans, mais les effets génétiques des radiations peuvent apparaître bien au-delà.

    Nous sommes en présence d'un sujet qui concerne les enfants, le nucléaire, les leucémies : cet ensemble est particulièrement sensible et se prête à des présentations où le sensationnel domine le rationnel. Il semble qu'il existe assez d'arguments solides (et récents ) pour combattre le nucléaire. Il n'est pas nécessaire de monter en épingle des données qui posent des questions, mais n'apportent pas d'arguments supplémentaires pour démontrer les dangers du nucléaire.

     

  • Nucléaire : pour quelques milliards de plus.

    L'Autorité de Sûreté Nucléaire vient de rendre son rapport "post Fukushima".

     

    Ce rapport vient d'une agence nommée par le gouvernement, et son objectivité peut être largement mis en doute. Cependant plusieurs enseignements peuvent être retirés de ce rapport.

     

    images?q=tbn:ANd9GcTK0yrbttNzNZ3_NVPWH6RyVDmQgyNr9NV694EpSDBB9vKB58PeEn premier lieu, notons qu'il arrive après plusieurs dizaines d'années d'exploitation de sites nucléaires en France. Il semble donc que tous les responsables successifs (politiques ou industriels) ne se soient pas posés ces questions de base sur la sécurité des installations nucléaires. Il est plutôt inquiétant de constater que cette remise en cause n'existe que parce que l'accident de Fukushima est arrivé.

    A moins que certains, qui avaient bien pris conscience des dangers, aient préféré ne rien dire et laisser fonctionner les centrales.

    Il faut aussi se souvenir de la réaction de Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré que la catastrophe de Fukushima était liée uniquement au tsunami, et n'avait donc rien à voir avec la situation française. On sait maintenant que des erreurs de conception et des erreurs humaines ont aggravé les conséquences du tremblement de terre. Et c'est bien sur ces faiblesses,qui se retrouvent dans toutes les centrales, que tente d'agir l'ASN par les préconisations de son rapport.

     

    En second lieu, on peut retenir que l'ASN ne juge pas utile la fermeture de centrales "dans l'immédiat".

    Mais elle demande des travaux et des mesures considérables, chiffrés à plusieurs dizaines de milliards d'euros. Le président de l'ASN déclare : "Nous imposons des mesures qui se traduisent par des investissements massifs. Si des exploitants, EDF ou un autre, jugent que ce qu'on demande est tellement onéreux, à eux de voir si l'exploitation en vaut encore la peine".

    Il ne prend donc pas la décision de fermer une centrale, mais laisse aux exploitants la responsabilité de le faire.

    Pour la centrale  de Fessenheim, la plus vieille installation encore en service, l'ASN avait déjà demandéimages?q=tbn:ANd9GcT84OOLAxb3ymejSdlYBSP4nMYyp_zaCNEVoIk-nYcWRYLYolTXdg la construction d'un radier sous le bâtiment. Cette modification importante de la structure générait déjà un surcoût considérable. Avec les nouvelles mesures préconisées, le maintien en activité de Fessenheim devient encore plus problématique.

     

    En conclusion, les "experts indépendants" n'ont pas pris toutes leurs responsabilités. Ils notent bien des failles de sécurité, demandent des mesures très coûteuses pour y remédier, mais ne se prononcent pas clairement sur la viabilité économique à terme des centrales françaises.

    Nous sommes plus que jamais au pied du mur pour le nucléaire. Même avec la mise en place des préconisations nouvelles, le risque zéro n'existera pas.

    Et le modèle économique "énergie nucléaire pas chère" vient de prendre une sacrée claque !

    Va-t-on investir des milliards dans ces centrales, ou enfin avoir une politique alternative d'économie d'énergie et de développement de ressources renouvelables .